Dho Tarap, le 1er
octobre,
Depuis trois jours le
sentier ne fait que monter et descendre dans la forêt qui surplombe le torrent,
grimpant de petits cols par des sortes d’escaliers aux marches irrégulières,
traversant des éboulis vertigineux, louvoyant entre les racines.
Parfois une petite partie
engazonnée permet de côtoyer un instant la Tarap couleur bleue émeraude et le
chemin repart de suite à l’assaut des pentes.
C’est alors que la vallée
s’élargit, les arbres se font rares, la montagne prend une couleur ocre dorée,
nous franchissons un petit col, contournons un élégant chorten et découvrons
Dho Tarap.
La couleur des maisons avec
la paille qui sèche sur les toits, la couleur des temples ocre rouge et blanche avec des petits clochetons dorés,
sont en symbiose parfaite avec le paysage et provoque en moi une réelle
émotion.
J’essaye de la traduire sur
mon carnet de croquis, je ne sais pas si j’aurais réussi,
au moins, j’aurais tenté.
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