Juphal, le 9 octobre
Après le casse-croûte de midi,
je m’installe pour dessiner les belles maisons qui s’échelonnent le long de
l’étroite rue pavée qui monte vers l’aéroport d’où nous repartirons demain.
Comme souvent un
attroupement se crée autour de moi.
Est-ce la fatigue du trek ?
mais je trouve mes admirateurs du jour plus insupportables que d’habitude à
vouloir fouiller dans mon sac et tripoter mon carnet ; et ce vieil
olibrius mal rasé avec sa coiffe traditionnelle rose qui me pose des questions
que je ne comprends pas et qui revient avec un stylo et fait mine d’écrire sur
mon carnet.
Mon dessin est à peine fini,
je range mes affaires et je file sans demander mon reste.
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