Pokhara

Phokara, le 15 octobre

Ce matin, j’ai abandonné mon groupe et je suis parti marcher seul dans ville,

J’ai dessiné ce temple joliment peint  en orange sous son arbre autant sacré que   majestueux.

J’ai mangé deux bananes achetées dans une petite boutique et j’ai continué ma quête à travers la ville.

Phokara, il y a cinquante ans, quand  les Français sont venu gravir l’Annapurna n’était alors qu’un modeste village.

De ce village, il ne reste pas grand chose et rien entre les quelques vieilles maisons bien mal entretenues et les immeubles modernes n’est à mon goût.

Au détour d’une rue, je repère une statue protégée par une lourde grille, je trouve cette statue de Shiva très belle, mais elle est très inconfortable à dessiner et je continue mon chemin.

Mais le sourire de Shiva m’a fasciné et je retourne le dessiner.

Je suis obligé de le faire debout, au bout d’un moment la fatigue se fait sentir, je ressens comme une fringale et il me faut compléter mon casse croûte avec un paquet de biscuits acheté quelques mètres plus loin avant d’achever mon Shiva et son divin sourire.