Sunddaridanda, le 18 octobre
Assis sur le bord du chemin,
j’ai entrepris de dessiner le hameau, quelques maisons dans la pente, perdues
entre des champs d’orges, des plans de bananiers et une luxuriante végétation
tropicale.
Comme bien souvent, je suis
rejoint par un groupe d’enfants.
Une fille me montre fièrement
du doigt sa maison sur mon dessin : « is my house »
Une autre, jeune adolescente
rougissante me réclame son portrait.
Est ce à cause de son look
de lolita avec ses bracelets de pacotille, sa boucle dans le nez,
sa robe rouge et son col de dentelle blanche que j’accepte.
Elle rougit, prend la pose,
se tortille de plaisir, se penche pour essayer voir le dessin sur mon carnet.
Je lui demande de se
reculer, termine mon dessin et lui donne son portrait qu’elle emmène sans
cacher son plaisir.
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