vendredi 29 janvier 2016

Pokhara

Sunddaridanda, le 18 octobre

Assis sur le bord du chemin, j’ai entrepris de dessiner le hameau, quelques maisons dans la pente, perdues entre des champs d’orges, des plans de bananiers et une luxuriante végétation tropicale.

Comme bien souvent, je suis rejoint par un groupe d’enfants.
Une fille me montre fièrement du doigt sa maison sur mon dessin : « is my house »

Une autre, jeune adolescente rougissante me réclame son portrait.
Est ce à cause de son look de lolita avec ses bracelets de pacotille, sa boucle dans le nez, sa robe rouge et son col de dentelle blanche que j’accepte.
Elle rougit, prend la pose, se tortille de plaisir, se penche pour essayer voir le dessin sur mon carnet.

Je lui demande de se reculer, termine mon dessin et lui donne son portrait qu’elle emmène sans cacher son plaisir.

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